Les animaux sont en bas de l’échelle en matière d’oppression et d’exploitation, ils ont donc plus besoin de notre aide que quiconque.
Henry Spira, enseignant et ardent défenseur des travailleurs et des droits civiques puis activiste à temps complet pour la cause animale
Mon amour inconditionnel des animaux depuis mon plus jeune âge (de la génération Daktari et du roi Leo le lion blanc, j’ai grandi en forêt et toujours côtoyé faune sauvage, chiens, chats, animaux de ferme), mes expériences de femme, de compagne et de mère au sein d’une famille recomposée (6 humains, 2 chiens, 1 chat), mes séjours, retraites, itinérances et rencontres sur différents continents, mes explorations et pratiques de pleine conscience et en conscience expansée, mais aussi les crises et les enjeux de notre époque… tout cela et bien d’autres choses m’ont amenée à prendre soin du vivant à ma manière et de plein de manières. Jusqu’à réorienter par deux fois ma vie professionnelle au début des années 2000 et à reconsidérer ma manière d’être au monde et de vivre dans ce monde, de m’adapter, de prendre soin de moi et d’apprivoiser mon éco-anxiété, de consommer, de me faire plaisir, de rassembler, de m’engager…
Pourquoi et comment je suis devenue végane
Après plusieurs années de végétarisme et davantage encore d’alimentation carnée, j’ai opté en 2020 pour le véganisme , et l’alimentation végétalienne qui va avec.
Issue d’une famille où le plaisir d’être ensemble est traditionnellement associé à la bonne viande et au bon foie gras (mon grand-père beauceron allait tuer le cochon dans les fermes et fût un charcutier-traiteur renommé dans l’Orléanais), j’ai toujours préféré la viande aux légumes, adoré les sandwichs saucisson-beurre-cornichons, les plateaux de fruits de mer, sans oublier le fameux dîner familial lait fromages. Mon choix du véganisme n’est donc pas issu de préférences culinaires, ni d’une allergie alimentaire, ni d’un héritage familial, ni d’une raison de santé ou d’un désir urgent de sauver la planète. Après avoir mangé plus de 40 ans de la viande et du poisson, mes changements alimentaires se sont faits progressivement et par paliers, avec la phase « 100% viande bio forcément heureuse avec poissons » (sans jamais penser qu’un poisson pouvait souffrir), la phase « 0% viande, 100% poisson », la phase « 100% végétarienne pendant les retraites » puis la phase « 100% végétarienne à la maison et au resto » au retour d’un séjour au Japon…
Jusqu’à ce fameux jour d’octobre 2020 où j’ai ressenti dans ma chair et de tout mon âme que le véganisme m’aiderait à être plus résiliente et plus apaisée face à à la souffrance animale et à une éco-anxiété grandissante dans un monde en crise ; une posture qui m’aiderait à ménager en moi l’espace intime pour goûter la joie, la beauté, le ravissement lorsqu’ils me traversent ; un engagement qui m’aiderait à m’ouvrir un horizon d’espérance propice à l’action.
Plutôt qu’un choix ou une décision, ce sont des évidences qui m’ont habitée soudainement :
Non, je ne voulais plus soutenir un système que je trouve fondamentalement injuste et cruel pour d’autres vivants dont la conscience et la sentience sont scientifiquement établies
Non, je ne voulais plus participer à un système forcément condamné face à l’inflation démographique de l’espèce humaine et à l’épuisement programmé des ressources naturelles.
Non, je ne voulais plus adhérer tacitement à un système délétère pour la santé humaine et destructeur des écosystèmes et de la planète toute entière.
Pour un monde plus juste et respectueux de TOUS les vivants
La période Covid et les confinements m’ont permis d’entamer un vaste travail de documentation et d’investigation sur le véganisme, ce mouvement moral et politique qui milite pour la justice animale, sociale et environnementale. J’ai ainsi mieux compris l’impact de nos choix alimentaires sur les transitions urgentes et nécessaires.
J’ai également découvert le concept de carnisme*, défini comme un système de croyance ou une idéologie invisible qui nous conduit à manger certains animaux et pas d’autres (*voir sur ce sujet en bas de cette page les travaux, conférences et sites de la docteur en psychologie américaine Mélanie JOY). J’ai enfin compris comment j’avais pu manger toutes ces années CERTAINS animaux désignés communément « viandes », « poissons », « fruits de mer » alors que j’ai toujours profondément aimé les animaux, TOUS les animaux.
C’est à la même époque que j’ai pris le temps de structurer mon soutien auprès de différentes organisations dévouées à la cause animale, en leur reversant chaque année une part de mes ressources pour les aider à faire évoluer les droits des animaux, les lois sur le bien-être animal et les conditions de vie des espèces qui peuplent la terre et les eaux : faune sauvage, faune liminaire, faune domestiquée (animaux de compagnie et d’élevage). Nommer ces organisations en bas de cette page et créer une collecte pour la cause animale sont pour moi des façons de leur témoigner ma gratitude et mon admiration pour leurs actions concrètes auprès du grand public jeune et adulte et des acteurs des secteurs économiques, politiques, éducatives, sanitaires, sociales, scientifiques… Nombreuses sont les personnes qui comme moi soutiennent des causes humanitaires et qui aimeraient également améliorer la condition animale mais qui ne savent pas par où commencer ! Cette cagnotte a pour objectif de faciliter en 2 clics leur premier pas (il y a certes bien d’autres façons d’aider les animaux mais les dons financiers réguliers restent indispensables pour les associations qui souhaitent rester indépendantes !).
Se reconnecter au vivant pour ouvrir un horizon d’espérance
Ceci étant, je suis lucide. Dans la folie ambiante, dans ces temps de crises et de guerres, dans cette époque où une éco-anxiété assumée est plutôt un signe de bonne santé mentale et de bon sens, mes humbles engagements individuels pour les animaux et la planète comme mes résolutions de consom’actrice engagée sont insuffisants face à des pouvoirs publics et un secteur privé qui continuent de négliger les enjeux écologiques dans leur feuille de route et de retarder les transitions nécessaires.
Face à tant d’immobilisme et d’adversité, je suis régulièrement traversée par des sentiments douloureux (tristesse, éco-anxiété, impuissance, incompréhension, doute, colère, désespoir) que j’ai appris au fil des ans à accueillir et apprivoiser. Je peux compter sur mon jardin lumineux que je cultive jour après jour et dont les fruits terrestres et spirituels m’inspirent, me font vibrer, me réconfortent, m’élèvent au dessus de la mêlée. Ma curiosité de vivante reste intacte, comme mes désirs d’apprendre, d’incarner et de partager de nouvelles manières d’être au monde, d’agir dans ce monde et de réenchanter ce monde pour toutes les formes de vie présentes et à naître.
Prendre soin de l’âme et de Gaïa et réinventer les liens entre vivants
En tant qu’humaine, thérapeute transpersonnelle, enseignante pleine conscience, je fais l’expérience des liens profonds entre la pleine conscience, la conscience expansée par la transe (chamanique, hypnotique…) et le soin du vivant (santé humaine, soin de la terre, bien-être animal). Ces liens se révèlent au cœur de l’expérience organique et vibrante de nos désespoirs et de nos enchantements, de nos tristesses et de nos ravissements, de nos peurs et de nos vaillances, de nos vulnérabilités et de nos forces, de nos absences et de notre pleine présence, de nos mécanismes subis et de notre libre-arbitre incarné… Nous sommes précisément ce vivant, nous n’en sommes pas séparés ! Notre santé, notre équilibre (physique, psychique, émotionnel, spirituel) restent organiquement dépendants de la bonne santé de la terre et de toutes les formes de vie qui la peuplent.
Aussi, je consacre aujourd’hui une partie de mon temps et de mon énergie à la mise en oeuvre d’un éco-projet de transition qui aura pour visées de relier soin de l’âme, soin de la terre, bien-être animal et de restaurer les liens entre vivants, en s’appuyant sur la transmission de pratiques ressources pour vivre en bonne santé et (r)éveiller les consciences (approches humanistes et transpersonnelles, alimentation et cuisine végétalienne, micro-nutrition, art engagé…).
Quelques pistes éclairantes pour aller plus loin en faveur de la cause animale
Ma collecte pour la cause animale
Depuis de nombreuses années, je soutiens du mieux que je peux des humains qui œuvrent sur le terrain pour améliorer le quotidien d’animaux en souffrance sur notre territoire et à l’étranger en fonction de l’actualité (guerres, surpêches, mégafeux par ex…). En 2019, après une étude documentée approfondie, j’ai sélectionné une quinzaine d’associations, de fondations et d’ONG pour leurs engagements spécifiques et complémentaires et l’efficacité de leurs actions auprès du grand public (adultes et jeunes) ET des acteurs de l’économie, de la politique, de la justice, de l’éducation, de la santé, de la transition écologique. Leurs actions pour faire évoluer et appliquer les lois pour le bien-être animal (la diminution des souffrances animales) sont cruciales.
Vous aimeriez aider les animaux mais vous ne savez pas par où commencer ?
C’est simple, découvrez les organisations que je soutiens pour les aider directement de différentes manières, c’est un bon début ! OU ENCORE PLUS SIMPLE, participez en 2 clics à Ma collecte « Allions-nous pour la cause animale. Il n’y a pas de petit don (à partir de 1€ !), il y a votre présence à mes côtés, votre précieuse intention et vous avez la garantie que votre don sera bien utilisé. Les animaux et moi vous remercions !
Voici la « liste de mes lauréats” que je soutiens régulièrement depuis 2019. Certes il y a bien d’autres manières de soutenir ces organisations, mais les dons réguliers sont indispensables pour celles qui souhaitent rester indépendantes !
Cause animale & Véganisme : L214 ETHIQUE ET ANIMAUX Défense des animaux utilisés comme ressource alimentaire Voir également les autres sites de L214 très bien faits : Vegan Pratique : nutrition, cuisine végétale, recettes en pratique ; VegOresto et VegOresto Pro déploiement de la gastronomie végétale ; L214 Éducation sensibilisation des jeunes à l’empathie envers les animaux « je suis un être sensible » ; Politique & animaux : sensibilisation des politiques à la condition animale ; Viande.info l’impact de la viande sur les animaux, les humains, l’environnement PETA FRANCE – Pour une éthique dans le traitement des animaux (People for the Ethical Treatment of Animals
Protection de la faune sauvage& Biodiversité en France ASPAS – Association pour la protection des animaux sauvages ASPAS– Création et aide des acteurs privés et publics à la création de réserves de vie sauvage, Havres de vie sauvage, Refuges de vie sauvage FERUS – Association nationale pour la défense des grands prédateurs (ours, lynx, loup…) LPO – Agir en France pour la biodiversité
Vous trouverez ici une liste non exhaustive d’ouvrages qui réveillent les consciences sur les raisons d’évoluer vers une alimentation végétalienne pour des raisons éthiques envers les animaux, pour la santé humaine, pour l’environnement, pour la biodiversité toute entière. En voici une sélection non exhaustive :
Zoopolis, Théorie politique des droits des animaux de Sue Donaldson et Will Kymlicka Pourquoi et comment je suis devenue végane de Eva Marie Gingras Les animaux ne sont pas comestibles de Martin Page Voir son steak comme un animal mort de Martin Gilbert Faut-il manger les animaux ? de Jonathan Safran Foer Les droits des animaux de Tom Regan Quand la faim ne justifie plus les moyens de l’association L214 L’animal est-il un homme comme les autres. Les droits des animaux en question de Aurélien Barrau et Louis Schweitzer Lettre ouverte aux animaux et à ceux qui les aiment de Frédéric Lenoir Cause animale, cause du capital de Jocelyne Porcher L’intelligence animale de Emmanuelle Pouydebat Habiter en oiseau de Vinciane Desprès La vie émotionnelle des animaux de la ferme de Jeffrey Moussaieff Masson En anglais uniquement : Sistah vegan A. Breeze Harper
LES OUVRAGES DE PETER SINGER, philosophe australien, professeur à l’université Charles-Stuart, à Melbourne, et à Princeton (États-Unis), mondialement reconnu pour son engagement au service de la cause et du droit des animaux, formulé dans La – La libération animale – Vegan, une éthique de la nourriture (oct 2023) – Les animaux aussi ont des droits avec Elisabethe de Fontenay et Boris Cyrulnik – La théorie du tube de dentifrice : Peter Singer décrit ici la biographie et l’oeuvre du militant et enseignant Henry Spira. Marin, syndicaliste, journaliste, enseignant et finalement activiste à temps complet, Spira a d’abord défendu les travailleurs et les droits civiques. Et c’est au début des années 70, en assistant à un cours du soir pour adultes donné par Peter Singer lui-même, qu’il en vient à constater «que les animaux sont en bas de l’échelle en matière d’oppression et d’exploitation et qu’ils ont donc plus besoin de notre aide que quiconque». Et décide d’en faire son combat personnel. Fort de ses engagements précédents, il édifie alors une méthodologie très concrète qui lui permet le plus souvent de faire plier ses adversaires qui exploitent les bêtes. D’abord, il identifie la meilleure cible en fonction de l’opinion publique, de la souffrance causée et des possibilités de changement, puis il engage une médiation en proposant une voie de sortie réaliste (au besoin, il intervient lors des assemblées d’actionnaires) et finalement il alerte l’opinion. La recette sera maintes fois éprouvée par le militant, au point que sont dégagés dans le dernier chapitre de sa biographie les «principes essentiels pour ceux qui souhaiteraient employer les méthodes d’Henry». Plusieurs associations à l’instar de L214 en France, s’inspirent directement de ses méthodes.
LES OUVRAGES, CONFERENCES DE MELANIE JOY, docteure en psychologie diplômée d’Harvard, professeur de psychologie et de sociologie à l’université du Massachusetts à Boston, conférencière réputée, elle a mis en évidence le carnisme, système de croyance ou idéologie invisible qui conditionne l’humain à manger certains animaux et pas d’autres (TRADUITE EN FRANCAIS DANS LES VIDEOS ET CONFERENCES SUR YOUTUBE !). – Introduction au carnisme – pourquoi aimer les chiens, manger les cochons, se vêtir de vache, préfaces Matthieu Ricard et Martin Gilbert (pas encore traduit en français) Beyond beliefs: a guide to improving relationships and communication for vegans, vegetarians, and meat eaters – Beyond carnism (videos et conférences sur YouTube traduites en français) ONG qui explore et explique le carnisme, système de croyance ou idéologie invisible qui conditionne l’humain à mager certains animaux et pas d’autres. – CEVA Center for efficient vegan advocacy : entre pour un plaidoyer efficace sur le véganisme (videos sur YouTube traduites en français) – Beyond Beliefs: A Guide to Improving Relationships and Communication for Vegans, Vegetarians, and Meat Eaters https://www.melaniejoy.org – podcasts en anglais https://www.justbeingspodcast.com : Conversations avec des hommes et des femmes de changements et de transition pour créer un monde plus juste pour les humains, les animaux et la planète)
LESOUVRAGES DE CORINE PELLUCHON, philosophe française, professeure de philosophie à l’université Paris-Est-Marne-la-Vallée – Manifeste animaliste – Réparons le monde (humains, animaux, nature) – Ethique de la considération – Humains, animaux, nature : Quelle éthique des vertus pour le monde qui vient ? avec Fean-Philippe Pierron et Gérald Hess – Pour l’amour des bêtes avec Jocelyne Porcher
LES OUVRAGES, CONFERENCES DE BAPTISTE MORIZOT, philosophe français, maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille. Ses recherches portent principalement sur les relations entre l’humain et le reste du vivant. – Les diplomates, cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant – Manières d’être vivant, enquêtes sur la vie à travers nous – Raviver les braises du vivant – Sur la piste animale – Pister les créatures fabuleuses – L’inexploré Voir aussi ses conférences et entretiens captés sur YouTube
LES OUVRAGES DE FLORENCE BURGAT, philosophe française, directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, affectée aux archives Husserl depuis 2012. Elle s’intéresse particulièrement à la vie animale, à la condition animale et au droit animal. – L’humanité carnivore – La cause des animaux – Être le bien d’un autre – L’inconscient des animaux – Les animaux ont-ils des droits ?
Des documentaires réveillent les consciences sur les raisons d’évoluer vers une alimentation végétalienne pour des raisons éthiques, pour la santé humaine, pour l’environnement, pour la biodiversité toute entière. En voici une sélection non exhaustive :
Rendez-vous sur https://time-planet.com/fr pour agir à l’échelle mondiale pour le climat 🌎 Un mouvement de 30 000 citoyens qui rassemble 1 milliard d’euros pour déployer 100 innovations qui luttent contre les gaz à effet de serre. Une discussion entre Arthur, cofondateur de Time for the Planet, et Francis Hallé, botaniste et biologiste, porteur du projet d’une forêt primaire européenne : https://www.foretprimaire-francishall…
Intervention au Collège de France 2022-2023 de Baptiste Morizot, philosophe français – Chaire Biodiversité et écosystèmes Professeure : Virginie Courtier-Orgogozo
Leçon inaugurale de Virginie Courtier-Orgogozo prononcée le 10 février 2023. Virginie Courtier-Orgogozo est professeure invitée sur la chaire Biodiversité et écosystèmes. Sentir la chaleur des rayons du soleil sur la peau. Suivre des yeux une nuée d’oiseaux s’éloigner dans le lointain. Si nos sens nous permettent d’appréhender le monde qui nous entoure et d’agir en conséquence, ils introduisent aussi des biais dans notre compréhension de la biodiversité et de sa dynamique : biais vers les espèces de notre taille, les espèces terrestres, les espèces qui interagissent avec nous, les adultes, les mâles, les caractères morphologiques, notre vision occidentale du monde… Prendre conscience de ces biais humains concernant le monde vivant et tenter de les dépasser constitue une étape essentielle pour mieux faire face à la crise de la biodiversité actuelle.
VIDEO L214 « la séparation d’une vache et de son veau »
Veganisme, conscience sentience animale, alimentation végétale, positions médicales et scientifiques dans le monde https://vegan-pratique.fr/conseils-nutrition-vegetalienne/positions-medicales-et-scientifiques/ vegan pratique https://vegan-pratique.fr/a-propos/ https://www.asso-pea.ch/fr/vivre-vegane/nutrition/
Des citations de grands noms alliés des animaux
Citations de grands noms de l’histoire qui avant moi, avant nous, ont témoigné de leur désir d’un monde plus juste et respectueux du vivant.
«Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d’opter pour une diète végétarienne.» Albert Einstein
« Le véritable test moral de l’humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu’il échappe à notre regard), ce sont les relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Milan Kundera
« Je ne vois pas comment je pourrais digérer de l’agonie ». Marguerite Yourcenar
«D’un point de vue bouddhique, tous les êtres sensibles – les êtres doués de sentiments, d’expériences et de sensations – sont considérés comme égaux. Nous autres, êtres humains, sommes en mesure de nous passer de viande. En tant qu’être humain, je pense que notre nature profonde nous porte au végétarisme, ainsi qu’à faire tout notre possible pour éviter de nuire aux autres espèces.» Le Dalaï-lama
«Quiconque a entendu les cris d’un animal qu’on tue ne peut plus jamais manger de sa chair.» Confucius
«J’ai très tôt renoncé à la viande et un jour viendra où les hommes tels que moi proscriront le meurtre des animaux comme ils proscrivent aujourd’hui le meurtre de leurs semblables.» Léonard de Vinci
«Qu’y a-t-il de plus repoussant que de se nourrir continuellement de chair de cadavre ?» Voltaire
«On n’a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n’en a pas.» Lamartine
«Pourquoi la souffrance d’une bête me bouleverse-t-elle ainsi ? Pourquoi ne puis-je supporter l’idée qu’une bête souffre, au point de me relever la nuit, l’hiver, pour m’assurer que mon chat a bien sa tasse d’eau ? […] Pour moi, je crois bien que ma charité pour les bêtes est faite de ce qu’elles ne peuvent parler, expliquer leurs besoins, indiquer leurs maux. Une créature qui souffre et qui n’a aucune moyen de nous faire entendre comment et pourquoi elle souffre, n’est ce pas affreux, n’est ce pas angoissant ?» Emile Zola
«La grandeur d’une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés de la manière dont elle traite les animaux.» Gandhi
«S’abstenir de viande est d’un grand secours pour l’élévation de l’âme.» auteur ?
«Tant que les hommes massacreront les animaux, ils s’entre-tueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut récolter la joie et l’amour.» Confucius
«Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis.» George Bernard Shaw (et Mathieu Ricard !)
«Depuis une quinzaine d’années, l’ethnologue prend davantage conscience que les problèmes posés par les préjugés raciaux reflètent à l’échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports entre l’homme et les autres espèces vivantes ; et il ne servirait à rien de prétendre le résoudre sur le premier plan si on ne s’attaquait pas aussi à lui sur l’autre, tant il est vrai que le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses pareils n’est qu’un cas particulier du respect qu’il devrait ressentir pour toutes les formes de la vie.» Claude Lévi-Strauss
« Rien ne justifie de refuser d’étendre le principe fondamental d’égalité de considération des intérêts aux membres des autres espèces – hormis le désir égoïste de préserver les privilèges du groupe exploiteur.» Peter Singer